Jean CHOQUET

Un héros de la résistance

Resistance j moulin

 

            Jean CHOQUET est né le 27 janvier 1918 à Amiens,  il fit partie des        Forces Françaises de l' Intérieur ( pseudo Claudy )choquet-jean.jpg

     S/Lieutenant des forces françaises combattantes

      Mention  " Mort pour la France "

      Médaille militaire - Croix de guerre avec palme -

      Médaille de la résistance

                                                            

Au début de la guerre il habitait chez sa grand-mère, Madame Pauchet 20, rue d'Amiens à Picquigny .

Sa connaissance de la langue allemande lui permet d'avoir des relations avec l'occupant, ce qui lui valu d'être un peu suspecté de collaboration.

Il n'en était rien !

Patriote, il part pour la zone libre. Il transite par la gare de Lyon, et là, par une coincidence extraordinaire il rencontre un jeune de Picquigny Roger Friscourt qui comme lui projette de se rendre en zone libre, ils prendront le même train pour le sud ( Roger Friscourt 18 ans projetait de rejoindre l' Angleterre via l' Espagne )

Avec les contrôles, ils doivent se cacher, leurs chemins divergent.

En zone libre Jean Choquet arrive à Marseille, séjourne dans la région d'Avignon, puis Lyon, gardant un temps le contact avec Roger Friscourt qui était dans la région d'Aix en Provence.

Jean Choquet entre dans les F.F.I. . Il devient un collaborateur de JEAN MOULIN, son agent de liaison ( livre de Daniel Cordier: alias Caracalla, compagnon de la libération ), il prend le pseudo de " Claudy Colotte ".

Arrêté le 22 avril 1944, incarcéré à la prison Saint Paul de Lyon, il s'évade mais il est repris. Il part en déportation  le 29 juin 1944. Interné à Dachau ( matricule 75647 ) puis à Buckenwald il subit un " régime spécial ". Ainsi fut-il enfermé dans une cage qui ne lui permettait pas de se tenir debout.

A la fin de la guerre il est libéré, mais son état est tel qu'il doit être hospitalisé. Le 6 octobre 1945 il décède à St Blasien au sanatorium Alsace ( en Forêt noire,Allemagne), sa mère est à son chevet. Elle déclarera ensuite que dans ses derniers moments Jean a demandé des nouvelles de Roger Friscourt.

Le corps est resté recroquevillé, à cause de son long séjour en cage .

Il sera inhumé au cimetière de Brunstatt.

Il fut ré-inhumé à Picquigny avec des obsèques religieuses le 6 décembre 1948.

Jean Choquet repose dans le caveau de la famille Amalric.

 

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       La commune de Picquigny lui a dédié une rue. C'est l'ancienne route de Saisseval qui s'appelle rue Jean CHOQUET par décision du Conseil Municipal en date du 21 Mars 1972. Elle fut inaugurée le29 Avril de la mème année

 

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Copie d'un document émanant de l'Association des Membres des Corps Francs de Lyon envoyé à la famille le 13 février 1945

 Sdh caen 04 09 2012 216

                                                                           

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                       Recherche ,

Doc j c 1

 

 

Doc j c 2

 

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       Conditions de départ et de transport du convoi du 29 Juin 1944 dont Jean CHOQUET faisait partie .

 

Source : Fondation pour la mémoire de la déportation   que je remercie, ainsi que Mr Dumercy qui m'a transmis ce témoignage

 

A la suite d'un accord entre le gouvernement de Vichy et les Allemands, probablement à la suite d'une mutinerie dans la prison St Paul, dans la matinée du 29 Juin , des centaines de personnes sont rassemblées dans la cour et livrées aux Allemands qui les attendent à l'extérieur.

Embarqués dans des camions militaires et des autobus réquisitionnés, ils sont conduits à la gare de marchandises de Lyon-Perrache toute proche. 720 détenus tous originaires de la région Lyonnaise quittent Lyon en fin d'aprés midi . Le lendemain le convoi passe à Epinal avant de franchir la frontière. Le 1er Juillet au matin le train arrive à Karlsruhe, la croix rouge distribue une soupe aux prisonniers.

La nuit, le train stationne à Stuttgart.

Le 2 Juillet, arrivée à Dachau et répartitions des déportés sur les différents sites qui produisent pour l'économie du Reich.

 

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Documents officiels après décés

                                                                         Dossier Jean CHOQUET

 

 Documents transmis par André SEHET

                                        Sdh caen 04 09 2012 223

 

Sdh caen 04 09 2012 213

 

Sdh caen 04 09 2012 214

 

Demande de AMALRIC Thérèse , sa mère née PAUCHET. Elle a épousé en premières noces Mr CHOQUET le père de Jean, remariée avec Mr AMALRIC

Sdh caen 04 09 2012 215

 

 Certificat du sanatorium en français

Sdh 2

 

 2 certificats en Allemand

Sdh 3

 

Sdh caen 04 09 2012 222

 

 Demande de AMALRIC Thérèse pour son inscription " Mort pour la France "

Sdh 4

 

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Curieuse information ! ( sans suite )

Sdh caen 04 09 2012 219

 

Demande d'enquête ! ( sans suite évidemment )

Sdh caen 04 09 2012 220

 

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Sdh 5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un héros de la résistance

 

 

 

 Jean CHOQUET est né le 27 janvier 1918 à Amiens,  il fit partie des

    Forces Françaises de l' Intérieur ( pseudo Claudy )choquet-jean.jpg

                    S/Lieutenant des forces françaises combattantes

                    mention " Mort pour la France "

                    Médaille militaire - Croix de guerre avec palme -

                    Médaille de la résistance

                                                            

Au début de la guerre il habitait chez sa grand-mère, Madame Pauchet 20, rue d'Amiens à Picquigny .

Sa connaissance de la langue allemande lui permet d'avoir des relations avec l'occupant, ce qui lui valu d'être un peu suspecté de collaboration.

Il n'en était rien !

Patriote, il part pour la zone libre. Transitant par la gare de Lyon, par un pur hasard il rencontre un jeune de Picquigny Roger Friscourt qui comme lui projette de se rendre en zone libre, ils prendront le même train pour le sud ( Roger Friscourt 18 ans projetait de rejoindre l' Angleterre via l' Espagne )

Avec les contrôles, ils doivent se cacher, leurs chemins divergent.

En zone libre Jean Choquet arrive à Marseille, séjourne dans la région d'Avignon, puis Lyon, gardant un temps le contact avec Roger Friscourt qui était dans la région d'Aix en Provence.

Jean Choquet entre dans les F.F.I. . Il devient un collaborateur de JEAN MOULIN, son agent de liaison ( livre de Daniel Cordier: alias Caracalla, compagnon de la libération ), il prend le pseudo de " Claudy Colotte ".

Arrêté le 22 avril 1944, incarcéré à la prison Saint Paul de Lyon, il s'évade mais il est repris. Il part en déportation  le 29 juin 1944. Interné à Dachau ( matricule 75647 ) puis à Buckenwald il subit un " régime spécial ". Ainsi fut-il enfermé dans une cage qui ne lui permettait pas de se tenir debout.

A la fin de la guerre il est libéré, mais son état est tel qu'il doit être hospitalisé. Le 6 octobre 1945 il décède à St Blasien au sanatorium Alsace ( en Forêt noire,Allemagne), sa mère est à son chevet. Elle déclarera ensuite que dans ses derniers moments Jean a demandé des nouvelles de Roger Friscourt.

Le corps est resté recroquevillé, à cause de son long séjour en cage .

Il sera inhumé au cimetière de Brunstatt.

Il fut ré-inhumé à Picquigny avec des obsèques religieuses le 6 décembre 1948.

Jean Choquet repose dans le caveau de la famille Amalric.

 

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       La commune de Picquigny lui a dédié une rue. C'est l'ancienne route de Saisseval qui s'appelle rue Jean CHOQUET par décision du Conseil Municipal en date du 21 Mars 1972. Elle fut inaugurée le29 Avril de la mème année

 

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Copie d'un document émanant de l'Association des Membres des Corps Francs de Lyon envoyé à la famille le 13 février 1945

 Sdh caen 04 09 2012 216

                                                                           

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       Conditions de départ et de transport du convoi du 29 Juin 1944 dont Jean CHOQUET faisait partie .

 

Source : Fondation pour la mémoire de la déportation   que je remercie, ainsi que Mr Dumercy qui m'a transmis ce témoignage

 

A la suite d'un accord entre le gouvernement de Vichy et les Allemands, probablement à la suite d'une mutinerie dans la prison St Paul, dans la matinée du 29 Juin , des centaines de personnes sont rassemblées dans la cour et livrées aux Allemands qui les attendent à l'extérieur.

Embarqués dans des camions militaires et des autobus réquisitionnés, ils sont conduits à la gare de marchandises de Lyon-Perrache toute proche. 720 détenus tous originaires de la région Lyonnaise quittent Lyon en fin d'aprés midi . Le lendemain le convoi passe à Epinal avant de franchir la frontière. Le 1er Juillet au matin le train arrive à Karlsruhe, la croix rouge distribue une soupe aux prisonniers.

La nuit, le train stationne à Stuttgart.

Le 2 Juillet, arrivée à Dachau et répartitions des déportés sur les différents sites qui produisent pour l'économie du Reich.

 

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Date de dernière mise à jour : 18/09/2018