Les édifices religieux

 

  1 la collegiale 2

 

 

         - L’Eglise Collégiale  du chapitre St Martin, ancienne chapelle castrale, fondée en 1066 par Eustache de Picquigny (avec ses frères Jean et Hubert ) ;   elle fait partie de la paroisse Saint Jean Baptiste (dont l’église se trouvait dans le cimetière ) .  Elle est de style gothique;  le transept remonte au XIIème siècle , la nef est du XIIIème siècle, les Fonts baptismaux du XVème , le clocher et l’abside sont du XVIème siècle . Le maître-autel en marbre rouge est remarquable .                 

          La fondation comportait un chapitre de 8 chanoines . En 1301 il y avait 10 prébendes .

          13 chapelles furent fondées dans la collégiale

          Elle a été construite avec les pierres extraites des carrières de Picquigny et  de Beaumetz ( la carrière de Beaumetz se trouve sous l’oppidum du camp César )

          Dimensions intérieures : longueur 40 m, 15 m de large sous la nef voutée en charpente. Le coq au sommet du clocher culmine à prés de 50 m

          Une chapelle latérale sud, ornée d'un bel autel en marbre rouge, la chapelle St Sébastien, rénovée récemment ainsi que ses vitraux et tableaux. Les clefs de voûte aux croisées d'ogive sont ornés de blasons, reconnaissable encore celui de Picquigny et celui des rois de France avec les rayons de soleil.

          Sous cette chapelle, dans une crypte reposaient depuis des siècles certains Seigneurs et leur famille, elle a malheureusement était profanée et pillée après la révolution ( la crypte de 30 m2 est composée de deux pièces voutées séparées par des piliers carrés )

   sous cette dalle, l’entrée de la crypte

 

                 Une chapelle latérale nord, ancienne chapelle dédiée à la vierge, dite du trésor . Etant sécurisée cette chapelle abrite maintenant en exposition les objets sacrés, reliquaires, pièces de valeur classées du patrimoine .

                 En haut des piliers de la nef, autour des chapiteaux, des branches d'alisier sculptées ( référence aux Seigneurs d'Ailly )

                 Un autre caveau  prés des Fonts baptismaux, sa destination est inconnue . Ailleurs au sol des pierres tombales

                 La cuve baptismale rectangulaire, imposante, à la décoration d'ogives fleuries

                 Le mobilier le plus ancien est sans aucun doute les deux stalles du 15ème siècle

                 Quelques reliquaires assez imposants, l'église en était très riche. ( voir rubrique: Les reliques de la Collégiale )

 

                 Sous l'église une belle et vaste cave voutée de 25 m de long qui correspondait avec le château ( voir rubrique : Le souterrain de l' église )

 

                 Dans le milieu du 20ème siècle la collégiale a particulièrement souffert, ce fut les bombardements de Juin 1940, puis alors qu'elle était encore en réparation il y eut en 1950 le  grave incendie  qui détruisit les combles de la nef, ainsi que le mobiler, la tribune des orgues et un escalier original de la renaissance y accédant

 

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                 En février 2009 une association a vu le jour  "  Les Amis de la Collégiale de Picquigny  "  . Cette association a pour but :

     - la sauvegarde, l’ entretien et la mise en valeur de la Collégiale, en partenariat avec la commune

     - la collecte de fonds destinés à mener toutes actions d’ entretien et de mise en valeur de l’ édifice, notamment

en apportant une contribution financière aux programmes de sauvegarde engagés par la commune de Picquigny

     - l’ organisation de manifestations culturelles dans et autour de la collégiale

 Travaux réalisés récemment :

      - réfection de la toiture et de la charpente du clocher                                                                      

      - remplacement du coq

      - restauration d’une partie des sculptures extérieures  

      - restauration de la fenêtre sud ( belle baie gothique à meneaux ), avec réfection complète du vitrail

      - restauration d' un tableau , peinture et encadrement

      - restauration des vitraux du choeur

      -  rapatriement et restauration du "trésor"                           

 Travaux en prévision :

      - réfection de la toiture de l’abside

      - réfection de la toiture du collatéral nord

      - restauration des sculptures extérieures

      - restitutions des grandes orgues

      - embellissement des abords de l’église

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        - La Chapelle de l’Hospice ( anciennement de l’hôpital ) fondée en 1215

     (  L’hôpital fut fondé en 1133 , sous Guermond de Picquigny )

     Dédiée à St Nicolas , c'est une belle petite église avec son        clocher très effilé surmonté d’un coq , elle fut reconstruite       avec l’hospice en 1873 . Sa cloche que l'on fait tinter  à l'aide d'une corde possède un son très cristallin.

 On y célébrait la messe quand l'hiver était rigoureux car elle était chauffée.

 De l'ancien hospice il ne reste que le rez de chaussée et des caves voûtées .

      

    

        

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   - La Tour St Jean,se trouvait dans le cimetière. Ce qui restait de  l'ancienne église paroissiale de Picquigny, construite

   en 1246 sous le vocable de St Jean-Baptiste. La clocher de l eglise st jean

    Elle fut reconstruite en 1702 .

     Le clocher au 18ème siècle avait la particularité d’être   surmonté d’une coupole surmonté d'un campanile, qui  furent détruits par une tempête dans la nuit du 6 au 7 décembre 1859 . Un " mini clocher "pyramidal l’a remplacé .

    Ne subsistait au 20ème siècle que le clocher (photo de gauche)

    Endommagé par les bombardements de Juin 1940, il fut dans un premier temps étayé, puis démoli dans les années 1950.

 

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  - Les calvaires : _  à l’intersection chemin d’Amiens / rue de la vignecroix.jpg

                                  _ à l’intersection cavée d’Airaines / chemin du Gard

                                   _ au bord du fossé du Château, face à la ville

                                    _ au pied de la Chapelle de l’Hospice

                                    _ à l‘entrée de la rue St Pierre ( disparu )

                                    _ dans le cimetière face au Château

 

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       - Les Chapelles  

 

                                      Chapelle du mont Carmel ( chemin d’ Amiens ) DSCF0432.jpg

     Cette chapelle complétement à l’abandon a été rénovée en

    1996 par un particulier, les matériaux ont été payés avec les

     indemnités du maire et des adjoints de l’ époque .

                                                               

 

                        Chapelle de Montligeon ( chemin de Saisseval ) picquigny-chapelle-montligeon.jpg

     Appartenant anciennement à une famille de notables qui en a

fait don à la commune tout en fournissant les matériaux pour sa

rénovation.

    Travaux effectués par le même particulier .

    ( Notre Dame de Montligeon, libératrice des âmes du purgatoire,

      on la prie pour les défunts )

 

 

                                      la-grotte.jpg

        La grotte Notre Dame de Lourdes (au bas du château)

      avec la statue de la Vierge dans la muraille

 

 

 

 

 

                        - Un autel en pierres au bas de la rue des Chanoines appelé

              pierre St Firmin . Autel de plein air qui servait autrefois de

              reposoir lors des processions.

              A l'origine cette pierre était placée au bas de l'escalier St Martin.              Saint Firmin aurait prêché à cet endroit .

              Au 14ème siècle elle était repeinte chaque année                                         ( St Firmin, premier Evêque d' Amiens évangélisa l'amiénois au IIIème siècle, martyr il eut la tête tranchée )

 

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                     Le prieuré de Notre Dame du mont situé sur le plateau entre Picquigny et Breilly, n’existe plus, il était de l’ordre de St Benoit et dépendait de l’abbaye de St Lucien  à Beauvais .

              La chapelle de Notre Dame dans la léproserie de tenfol ( fondée par Enguerran ) , Gérard de Picquigny en donna le personnat et la collation à l’abbé du gard, disparue également .  

 

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Les cloches de l' église

  En 1547 : une grose cloche . Elle comportait une curieuse      inscription :

       " J'ai nom Vidamesse - je poise trois N deux C "

 

cloches.jpg

 

Cloche

     En 1704 une cloche fut fondue, baptisée Anne et St Jean l' évangéliste. L' image de St Martin figurait sur cette cloche . Elle sera remplacée en1806 par une cloche fondue aux frais des habitants de Picquigny .

     En 1869,  3 cloches furent installées , la plus grosse se nommait  La Vidamesse, fondue par Lucien Bucrin fondeur à Beauvais . Une autre se nommait  Louise .

     Sur les 3 grosses cloches installées en 1869, 2 furent endommagées pendant la 2ème guerre mondiale . Elles seront remplacées en 1957, baptisées : Marie-Pierre-Isabelle et Marie-Josèphe-Berthe ( photo ) . Les parrains sont Pierre Bonte, Joseph Rambure et les marraines Isabelle Poiré et Berthe Ducauroy .

     Consacrées par Monseigneur Stourm évêque d' Amiens, la cérémonie a eu lieu le 14 Juillet 1957 .

                                     Le Curé Doyen de

l' époque était J. Witterbecq et le vicaire R. Savreux .

          Deux autres cloches plus petites complètent l' ensemble,  l'une date de 1663, elle porte la légende " AVE MARIA 1663 ", elle aurait appartenu au prieuré de St Pierre à Gouy (le fondeur est Pierre Chapperon d'Amiens) .

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      Dans le clocher était aménagée une chambre avec un foyer. Elle était destinée au"cloqueman" ou  guetteur .

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Date de dernière mise à jour : 09/03/2021